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Les Faucheurs de Marguerites |
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Voila un aperçu en photos des avions que j’ai eu en ma possession depuis mes débuts en aéromodélisme il y a deux ans. Il sont tous électriques, en Depron, construis pour la plus part à partir de plans 3 vue ou de la méthode SPP. Certains réalisé pour être beau d’autres pour être fonctionnels… Mon 1er avion en Dépron, le rafale, qui volait correctement, une centaine de vols, 3 gros crashs avant de finir complètement désintégré après un passage trop bas…
Mon deuxième jet pusher,le SU27, un peu plus évolué et nettement moins stable. Problème de cabreur moteur et servos sous dimensionnés. Crashé 2 fois avant d’être complètement réparé et amélioré. Revendu après une trentaine de vols.
Une aile super simple à réaliser, normalement dédié à la course et au combat. Supporte bien les crashs mais difficile à bien centrer. Un vrai régal en vol à plusieurs.
Mon premier jet à turbine, l'AlphaJet. Un des rares avions que j’ai construit et qui n’a pas volé malgré de nombreux testes et réglage. Projet abandonné.
Voila ensuite que je découvre le vol en immersion : le Drone1.
C’est à ce moment que je découvre les notions de calage de stab, incidence de l’aille, traîné. L’avion a fait une vingtaine de vols avant de finir au placard, trop sensible au vent et trop lent. La découverte de cette nouvelle façon de voler change radicalement ma vision de l’aéromodélisme. Il me fallait donc un avion rapide, stable et capable de servir de porteur à un projet que j’ai commencé à développé en mars 2008. Le chasseur numéro 1 était né. Avion plutôt intéressant à piloter, rapide et pas trop sensible au vent. Par contre le moteur en tourelle ce n’est pas évident de régler le piqueur. C’est à ce moment que je m’aperçois que le volume de stab c’est important et que les longerons en alu de 6mm, ce n’est pas costaud. Crashé après une 20ene de vols, lors des premiers testes de lanceur d’airsoft embarqué (mitraillette à bille).
Voila qu’arrive le chasseur 2eme version. J’ai augmenté les proportions, changé un peux l’esthétique et la résistance de la structure. J’obtiens un des meilleurs avions que j’ai pu faire voler en immersion. 70km/h en raz motte, voltige de base qui passe sans problème. Le lanceur d’airsoft après une petit dizaine de teste fonctionna et j’ai peu goûter aux joies de l’attaque au sol en immersion. Sur 500 billes tirées durant mes 10 vols de teste, 3 au but sur une cible de 80*80cm. Mon lanceur n’étant pas assez puissant et n’ayant pas assez de cadence de tir, je décide de partir sur un autre avion avec une gearbox d’airsoft plus puissante. A suivre…
Je choisi alors le A10. Je fabrique donc un model à partir de plans 3 vues, dessiner sur un logiciel de DAO. Un seul vol dans la version bi-turbine, pilotage sympathique mais une turbine a déconné et c’est le crash. Je reconstruis donc une version a hélice propulsive, mais la structure est trop souple, avion mis au placard et je suis toujours sur la conception d’un model de 1m80.
Donc pour rester dans mon projet je décide de partir sur une semi-maquette pour faire du vol en immersion depuis le cockpit et maîtriser de nouvelles techniques d’entoilage notamment. Le choix du Pilatus pc6 est simple, c’est le 2eme avion construit par mes soins qui n’a pas encore vraiment bien volé. Je récupère donc la carcasse d’un projet vieux d’un an et en ressort un avion dont je suis assez fière. Malheureusement, le pilotage en immersion d’avère compliqué sans head tracker. Je décide donc de m’en séparer.
Depuis mes débuts il m’en fallait un...Mirage 2000. Après 3 semaines de conception et construction c’est chose faite. Il a volé mais batterie trop lourde et centrage difficile à bien déterminer. En vol ce n’est pas une bête de vitesse et il ne passe même pas les loopings. Il a trouvé un autre acquéreur et je pense réaliser bientôt une version améliorée, utilisable en vol en immersion.
Et enfin mon dernier model à avoir pris les airs. Je compte en faire mon avion d’entraînement pour mes projets de vol en immersion. Malheureusement, des problèmes de batteries et de puissance moteur vont me pousser à l’améliorer.
Donc après 2ans de modèlisme avec des avions en dépron et électriques je me fais toujours autant plaisir à concevoir et construire, et quelle joie de voir voler un avion réaliser à 100% par soit même.
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